COMMUNIQUÉ : Dernier mois de bataille pour la permanence académique à l’Université d’Ottawa, entre autres des allégations d’incitation à la violence

OTTAWA, le 10 juin 2013 – Un arbitre des lois du travail de l’Ontario doit décider si l’ancien professeur titulaire en physique Denis Rancourt est un professeur devoué et innovateur ou un dangereux individu qui incite les étudiants à la violence et ne peut donc pas être réadmis sur le campus universitaire.

Ces points de vue opposés sont défendus d’une part par le syndicat des professeurs de l’Université et d’autre part par l’administration de l’Université.

L’arbitre a permis un vaste éventail de preuves ayant un potentiel d’être pertinentes, incluant des critiques publiées sur les blogs du professeur, des centaines de courriels envoyés aux étudiants activistes, des rapports d’une étudiante-espionne embauchée par l’Université, des discours aux conférences académiques, des articles publiés dans des journaux et des magazines et des allégations de crimes qu’auraient commis d’anciens étudiants.

L’ALCO est inquiète que « la violence et le risque » ont remplacé les prétextes d’hier basés sur l’immoralité et les opinions politiques pour faire taire les professeurs et les étudiants dissidents.

Dans le cas présent, les mots de M. Rancourt sont prétendus être cause de violence. Le 11 juin 2013, l’Université poursuivra sur sa lancée où elle tente d’établir un lien entre le professeur et l’attentat à la bombe incendiaire contre une succursale de la Banque royale du Canada à Ottawa en mai 2010.

M. Rancourt témoigne en français. Les derniers jours d’audience sont les 11, 12, 13, 14, 25 et 26 juin à 9h30, à l’Hôtel Indigo Ottawa (Salle Indigo), au 123, rue Metcalfe, à Ottawa.

À propos de l’Association des libertés civiles de l’Ontario
L’ALCO est une organisation fondée afin de défendre les libertés civiles à une époque où les droits fondamentaux subissent une érosion systémique dans toutes les sphères de la vie sociale. L’ALCO s’oppose à toute décision qui prive l’individu de sa liberté individuelle ou qui l’exclut des fonctions démocratiques de la société.

Contacts :

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Trésorière
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