OCLA

(Ottawa, August 28, 2013) — The Ontario Civil Liberties Association (OCLA) has written to both president Allan Rock and law dean Nathalie Des Rosiers to ask that the University of Ottawa stop financing a private defamation lawsuit against its outspoken critic Denis Rancourt.

The lawsuit is about a blog article on “U of O Watch” in which Rancourt concluded (correctly, it turned out) that the president had asked a black professor to criticize a student report that accused the university of racial discrimination.

Rancourt has published his “U of O Watch” blog since 2007, and is a former professor of the university. The private action was initiated in 2011. The Ontario Superior Court recently scheduled the matter for a three-week trial starting May 12, 2014.

The University of Ottawa is using public funds to finance the lawsuit. University president Allan Rock admitted under cross-examination that he approved the financing without a spending limit (with “no cap”) from the university’s operating budget.

Based on court submissions for legal costs, OCLA estimates that the university has spent over $1 million to date pursuing Rancourt, who was fired by the university in 2009, and who is self-represented in the civil action.

OCLA’s position statement about the U of O funding is available at: https://ocla.ca/our-work/public-campaigns/public-money-is-not-for-silencing-critics/

OCLA’s letter to Mr. Rock is posted at: https://ocla.ca/wp-content/uploads/2013/08/Letter-OCLA-to-President-Allan-Rock.pdf

OCLA’s letter to Ms. Des Rosiers is posted at: https://ocla.ca/wp-content/uploads/2013/08/Letter-OCLA-to-Dean-Nathalie-Des-Rosiers.pdf

About the Ontario Civil Liberties Association
OCLA is an organization formed to defend civil liberties at a time when fundamental freedoms are subjected to a systemic erosion in all spheres of social life. OCLA opposes institutional decisions that remove from the individual his or her personal liberty or exclude the individual from participation in the democratic functions of society.

Contact:

Joseph Hickey
Executive Director
Ontario Civil Liberties Association (OCLA) https://www.ocla.ca
613-252-6148 (c)
joseph.hickey@ocla.ca

(Ottawa, le 28 août 2013) – L’Association des libertés civiles de l’Ontario (ALCO) a écrit au recteur Allan Rock et à la doyenne de la Section de common law de la Faculté de droit Nathalie Des Rosiers afin de demander que l’Université d’Ottawa arrête son financement d’une poursuite privée pour diffamation contre un de ses critiques, Denis Rancourt.

La poursuite concerne un article publié sur le blog « U of O Watch » dans lequel M. Rancourt a conclu (correctement, il a été confirmé) que le recteur a demandé à une professeure noire de critiquer un rapport étudiant qui accusait l’université d’une discrimination raciale envers ses étudiants.

M. Rancourt, qui est un ancien professeur de l’université, publie son blog « U of O Watch » depuis 2007. La poursuite privée a été initiée en 2011. La Cour supérieur de justice de l’Ontario a récemment fixé la date du 12 mai 2014 pour le début d’un procès qui durera trois semaines.

L’Université d’Ottawa utilise les fonds publics pour financer la poursuite. Le recteur Allan Rock a admis en contre-interrogatoire qu’il a approuvé un financement sans limite (sans « cap ») tiré du budget de fonctionnement de l’université.

Basé sur les demandes pour frais légaux soumis en cour, L’ALCO estime que l’université a dépensé plus qu’un million de dollars jusqu’à date en poursuivant M. Rancourt. L’ancien professeur, qui a été renvoyé en 2009, se représente lui-même dans le procès civil.

La position de l’ALCO sur le financement de la poursuite par l’université est disponible au lien suivant (en anglais) : https://ocla.ca/our-work/public-campaigns/public-money-is-not-for-silencing-critics/

La lettre de l’ALCO à M. Rock est disponible au lien suivant (en anglais) : https://ocla.ca/wp-content/uploads/2013/08/Letter-OCLA-to-President-Allan-Rock.pdf

La lettre de l’ALCO à Mme Des Rosiers est disponible au lien suivant (en anglais) : https://ocla.ca/wp-content/uploads/2013/08/Letter-OCLA-to-Dean-Nathalie-Des-Rosiers.pdf

À propos de l’Association des libertés civiles de l’Ontario
L’ALCO est une organisation fondée afin de défendre les libertés civiles à une époque où les droits fondamentaux subissent une érosion systémique dans toutes les sphères de la vie sociale. L’ALCO s’oppose à toute décision qui prive l’individu de sa liberté individuelle ou qui l’exclut des fonctions démocratiques de la société.

Contact :

Joseph Hickey
Directeur exécutif
Association des libertés civiles de l’Ontario (ALCO) https://www.ocla.ca
613-252-6148 (c)
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(OTTAWA, le 28 août 2013) – L’Association des libertés civiles de l’Ontario (ALCO) a demandé à l’honorable Chris Alexander, Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration, de restaurer le statut de canadien au M. Deepan Budlakoti et d’annuler le processus d’expulsion contre ce jeune homme.

M. Budlakoti est né à Ottawa, a vécu toute sa vie au Canada et toute sa famille sont des citoyens du Canada et habitent au Canada. Il est soumis à un couvre-feu très strict et ne peut pas travailler parce qu’il est le sujet d’une mesure d’expulsion vers l’Inde, un pays où il n’a jamais habité.

L’ALCO dit que la décision de retirer le statut de canadien à M. Budlakoti et de le rendre apatride menace les libertés civiles de tous les canadiens et suggère que les lois canadiennes sont en train d’être utilisées afin d’exiler un jeune homme canadien qui a déjà payé pour ses erreurs à travers le système judiciaire canadien.

La lettre de l’ALCO est disponible au lien suivant (en anglais) :https://ocla.ca/justice-for-deepan-budlakoti-letter-to-minister-of-immigration/

À propos de l’Association des libertés civiles de l’Ontario
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(OTTAWA, August 28, 2013) – The Ontario Civil Liberties Association (OCLA) has asked The Honourable Chris Alexander, Minister of Citizenship and Immigration, to restore born and raised Canadian Deepan Budlakoti’s status and end deportation proceedings against him.

Mr. Budlakoti was born in Ottawa, has lived his entire life in Canada, and all his family are Canadian citizens and reside in Canada. He is under a strict curfew and is not allowed to work, as he faces a deportation order to India, a country he has never lived in, and which is refusing to accept him.

OCLA says that the decision to remove Mr. Budlakoti’s status and make him a stateless person threatens the civil liberties of all Canadians and suggests that Canada’s laws are being used to exile a young Canadian man who has already paid for his errors, in the Canadian justice system.

The OCLA’s letter is available at:https://ocla.ca/justice-for-deepan-budlakoti-letter-to-minister-of-immigration/

About the Ontario Civil Liberties Association
OCLA is an organization formed to defend civil liberties at a time when fundamental freedoms are subjected to a systemic erosion in all spheres of social life. OCLA opposes institutional decisions that remove from the individual his or her personal liberty or exclude the individual from participation in the democratic functions of society.

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OTTAWA, le 21 juin 2013 – Les plaidoyers finaux d’un des plus importants cas de liberté académique au Canada, soit celui de l’ancien professeur de physique Denis Rancourt de l’Université d’Ottawa, seront entendus les 25 et 26 juin 2013 à Ottawa.

L’Université tentera d’avancer que le professeur Rancourt a incité la violence aussi loin qu’au campus de l’Université de la Colombie-Britannique et aussi près qu’au quartier Glebe à Ottawa.

Le syndicat des professeurs argumentera que le renvoi du professeur Rancourt était de mauvaise foi et demandera à l’arbitre de permettre à ce dernier de réintégrer son poste de professeur et de poursuivre sa carrière académique.

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OTTAWA, June 20, 2013 – Closing arguments in one of Canada’s most significant academic freedom cases involving the dismissal of University of Ottawa physics professor Denis Rancourt will be heard on June 25^th and 26^th in Ottawa.

The University is expected to argue that Prof. Rancourt has incited violence as far away as the UBC campus and as close as Ottawa’s Glebe neighbourhood.

The Union will argue that the dismissal was made in bad faith, and will ask the arbitrator to give  Prof. Rancourt his job back and allow him to continue his academic career.

The Ontario Civil Liberties Association (OCLA) is concerned that the University is using incitement to violence and terrorism as pretexts to suppress one of its most prominent critics, and that the University’s arguments invoking a professor’s personal political views are reminiscent of the McCarthy-era pursuit of dissident intellectuals.

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