Plaidoyers finaux dans la bataille pour la liberté académique à l’Université d’Ottawa

OTTAWA, le 21 juin 2013 – Les plaidoyers finaux d’un des plus importants cas de liberté académique au Canada, soit celui de l’ancien professeur de physique Denis Rancourt de l’Université d’Ottawa, seront entendus les 25 et 26 juin 2013 à Ottawa.

L’Université tentera d’avancer que le professeur Rancourt a incité la violence aussi loin qu’au campus de l’Université de la Colombie-Britannique et aussi près qu’au quartier Glebe à Ottawa.

Le syndicat des professeurs argumentera que le renvoi du professeur Rancourt était de mauvaise foi et demandera à l’arbitre de permettre à ce dernier de réintégrer son poste de professeur et de poursuivre sa carrière académique.

L’Association des libertés civiles de l’Ontario (ALCO) est préoccupée, d’une part, que l’Université utilise l’incitation à la violence et au terrorisme comme prétexte pour faire taire un de ses critiques et d’autre part, que les arguments de l’Université invoquant les points de vue politiques personnels d’un professeur rappellent le maccarthysme et la persécution des intellectuels dissidents.

La permanence académique est supposée protéger les critiques de la société, alors que l’Université d’Ottawa dira que le professeur est un « anarchiste » qui incite les étudiants à la violence, un blogueur qui insulte ses collègues et un professeur qui attribue des notes de manière frauduleuse.

Une recherche exhaustive des courriels personnels du professeur et une intensive campagne d’espionnage conduite par l’Université contre le professeur sont des atteintes sans précédent aux libertés civiles d’un professionnel.

Les plaidoyers finaux devant l’arbitre Claude Foisy auront lieu les 25 et 26 juin à 9h30 à l’Hôtel Indigo Ottawa (Salle Indigo) au 123, rue Metcalfe, à Ottawa.

À propos de l’Association des libertés civiles de l’Ontario
L’ALCO est une organisation fondée afin de défendre les libertés civiles à une époque où les droits fondamentaux subissent une érosion systémique dans toutes les sphères de la vie sociale. L’ALCO s’oppose à toute décision qui prive l’individu de sa liberté individuelle ou qui l’exclut des fonctions démocratiques de la société.

Contacts :

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Association des libertés civiles de l’Ontario (ALCO) https://www.ocla.ca
613-252-6148 (c)
joseph.hickey@ocla.ca

Caroline Wang (français seulement)
Trésorière
Association des libertés civiles de l’Ontario (ALCO) https://www.ocla.ca
514.632.8805 (c)
caroline.hy.wang@gmail.com

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